Galerie virtuelle de vincent toulotte
Photo présentation

Vincent Toulotte s’est d’abord orienté vers le 7ème Art. Diplômé de l’Université Paris VIII en Etudes Cinématographiques et Audiovisuelles, porte son intérêt vers le médium photographique, cherchant un ralliement avec la réalisation.

Il débute en tant qu’assistant décorateur, ce qui lui donnera le goût de l’objet et la sensibilité du décor, qui lui parle, donnant naissance à sa création, à son inspiration.

Remarqué par la Galerie Benchaieb Paris, il expose ses premières oeuvres au côté de David Hamilton, Irina Ionesco, Michel Giliberti, Vladimir Telepnev… Remporte en 2005 le concours Art et Technologie organisé par Dexxon en représentant Konica Minolta France.

De ses photographies émanent une ambiance très proche de celle du cinéma noir français des années 40 – Renoir, Carné, Clouzot – en passant par l’expressionnisme allemand de Fritz Lang, Wiene, sans oublier Carl Théodore Dreyer avec Vampyr et Ordette ou encore Tod Browning avec Freaks. C’est donc en termes de mise en scène que ses oeuvres sont pensées.

Après tout, un film n’est-il pas tout simplement de la photographie en mouvement ?

» La photographie est un mode d’expression extraordinaire qui me pousse à aller au-delà des sentiers traditionnels. L’image est la matrice, une icône, un symbole qui se suffit à lui-même. La colorisation correspond à une quête d’identité, à une volonté de changer la dimension de l’image, de révéler son sens profond en façonnant son univers. J’imagine ma propre couleur, des couleurs qui m’apparaissent par flashes en regardant mon tirage en noir et blanc, qui révèlent un monde fantasque, le mien. «

C’est suite à la visite d’une exposition de Gauguin au Grand Palais, qu’il » devient fou de peinture « , puisant dans l’impressionnisme et d’autres grands maîtres tel Dali, Caravage, Raphaël, Ingres… C’est cette huile coulée sur toile qui donne naissance à son travail.

Un travail d’artisan, souligne-t-il. Voilà maintenant 13 ans, qu’autodidacte, il apprivoise son métier, qu’il façonne de ses mains : de la prise de vue à la finalisation, tout est opéré par ses soins. Il photographie, développe ses films, procède au tirage argentique sur papier baryté, puis travaille à la colorisation. De ce fait, chaque pièce est unique en soi, telle une peinture.